mardi 1 novembre 2011

Peut-on être Noir, viril et président des États-Unis ? L'équation Herman Cain



















Celui qui se présente comme le candidat « non-conventionnel », qui insiste sur ses solutions inédites (sa fameuse réforme fiscale dite 9-9-9), sur son inexpérience des affaires publiques comme une vertu ou qui met en avant son passé de patron à la tête de Godfather's Pizza, surfe sur le ras-le-bol généralisé des Américains vis-à-vis de la politique.
Cain refuse à ce point d'être un candidat comme les autres qu'il a ostensiblement troqué le chapeau de cowboy, panoplie préférée des candidats républicains et même démocrates, contre un borsalino noir, qui lui donne l'allure des gangsters et des policiers, des « tough guys » des années de la Prohibition et des années 1940-1950.
Dans une publicité diffusée depuis une semaine sur Internet, Mark Block, le directeur de campagne de Cain, filmé en plan serré, justifie son engagement et à la toute fin, allume et tire sur une cigarette.

Et si le candidat républicain à l'élection présidentielle de 2012 était Herman Cain ?
Inimaginable il y a deux mois, impensable encore il y a un mois, cette hypothèse ne fait plus vraiment sourire Mitt Romney – qui demeure le favori – et Rick Perry – qui cherche un second souffle.
Un sondage CBS News/New York Times réalisé la semaine dernière, accorde 25% des votes lors de la primaire à venir au candidat africain-américain, contre 21% à Romney et un famélique 6% à Perry. Quand on connaît l'importance des sondages pour lever des fonds, la dynamique enclenchée semble porteuse des espoirs les plus fous pour Herman Cain qui vient, pour ainsi dire, de nulle part. Ou pour être plus précis d'ailleurs.

 Par rue89.com

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