jeudi 17 novembre 2011

Du Sahel au Sénégal: Des armes qui menacent ... ?

La journée du mercredi restera sans doute inoubliable pour les postiers de Louga. En effet, un cambriolage a eu lieu dans le bureau de poste de Louga. Bilan : trois blessés.


C’est la troisième fois que des malfaiteurs cambriolent des services à louga sans que la police ne puisse mettre la main sur cette bande. Ils ont déjà cambriolé des mutuelles ou autres en emportant de l’argent ou des biens d’autrui. Les travailleurs de la poste s’interrogent de leur sécurité. « Nous travaillons sans sécurité. Les agents de sécurité ne sont pas armés » s’indigne un travailleur de la poste. Il invite la poste de prendre ses responsabilités.
Les malfaiteurs ont défoncé la porte en infiltrant à l’intérieur. Plus de peur que de mal, ils n’ont rien emporté. Si, ils ont laissé du sang, car trois personnes ont eu des blessures dont le directeur  de la poste Sidy Mohamed Harris. En tout cas, la police a ouvert une enquête pour mettre la main sur ces malfaiteurs qui hantent le sommeil des populations.

Gbagbo bientôt transféré à la CPI ?

Le président ivoirien Alassane Ouattara est sur le point d'atteindre son objectif de faire transférer Laurent Gbagbo et plusieurs de ses proches à La Haye avant les législatives du 11 décembre prochain. La CPI finalise la liste de ceux qui devraient l'y accompagner.

Une mission du bureau du procureur argentin Luis Moreno Ocampo est depuis le 11 novembre à Abidjan pour étudier les conditions du transfert de plusieurs personnalités ivoiriennes, accusées de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, devant la Cour pénale internationale (CPI). « La procédure doit maintenant aller très vite, explique Jean-Paul Benoit, avocat conseil de la République de Côte d'Ivoire. C'est une question de jours ou de quelques semaines ».
Officiellement, la mission de la CPI entre dans le cadre de l'enquête préliminaire sollicitée par Moreno-Ocampo au mois de juin dernier. Le 3 octobre dernier, après avoir examiné de nombreux témoignages de victimes, les juges de la CPI ont autorisé le procureur à enquêter sur les crimes commis durant la crise postélectorale, tout en laissant ouverte la porte pour des investigations remontant à 2002.
"Première victoire"
Depuis, les enquêteurs de la CPI ont effectué plusieurs missions en Côte d'Ivoire. Moreno Ocampo a lui même fait le déplacement à Abidjan, le 15 octobre, pour y rencontrer le président Alassane Ouattara, qui avait demandé l'ouverture d'une enquête à la CPI, mais aussi le Premier ministre, Guillaume Soro et les représentants du camp Gbagbo. Le 3 novembre, il a adressé une demande complémentaire à la cour pour pouvoir prendre en compte les évènements intervenus depuis septembre 2002.
« C'est une première victoire. Nous en avions fait la demande dans un mémoire adressé à la CPI, explique Me Emmanuel Altit, défenseur de Laurent Gbagbo. On a forcé le procureur à enquêter sur les crimes commis par les deux forces belligérantes et à reconnaître que la crise n'a pas pour origine la défaite électorale de novembre 2010 mais la rébellion de septembre 2002 ». Le 14 novembre, l'avocat parisien a déposé un second mémoire portant sur la procédure elle même. « Depuis plus de sept mois, Laurent Gbagbo fait l'objet d'une détention arbitraire à Korogho, explique t-il. En le transférant à La Haye, la CPI ne ferait que couvrir cet état de fait ».
Liste de personnalités
La cour retiendra-t-elle cet argument pour ne pas avaliser les mandats d'arrêt internationaux qui ne manqueront pas d'être émis par le procureur Moreno Ocampo ? Peu probable. À ce stade de la procédure, la CPI est en train de finaliser la liste des personnalités qui peuvent être qualifiées comme auteurs de crimes de guerre, auteurs de crimes contre l'humanité ou auteurs de crimes en leur qualité de responsable hiérarchique. Et, bien sûr, les modalités et les conditions de leur transfert dans les geôles de La Haye.
Selon nos informations, Laurent Gbagbo, sa femme Simone, et Charles Blé Goudé, le leader en exil des jeunes patriotes, figurent sur cette liste. Pourraient venir s'y ajouter le général Bruno Dogbo Blé, ancien patron de la Garde républicaine, et Vagba Faussignaux, l'ex-commandant de la Marine nationale. Y aura t-il des représentants des forces pro-Ouattara comme le demandent les organisations internationales ? Peu probable aussi... du moins dans un premier temps. Tous les militaires pro-Ouattara cités dans les rapports des ONG ont été nommés à des postes stratégiques dans l'armée nationale.



Par jeunesafrique.com

Immigration au Canada

Le Canada est l'une des principales terres d'accueil pour les migrants : tous les ans, plus de 200 000 nouveaux arrivants s'y installent, parfois avec l'espoir de voir s'y concrétiser rêves et ambitions.
parfois dans l'espoir de conditions de vie meilleures, pour eux ou leurs familles ; ou pour rejoindre un conjoint, tout simplement. Utiliser les services de workpermit.com peut faciliter votre projet d'immigration au Canada. Nous employons un avocat canadien, membre du Barreau du Haut Canada, qui est abilité à représenter nos clients auprès des autorités canadiennes.
Connaître un métier pour lequel il y a une pénurie de professionnels au Canada est l'une des principales voies d'accès à un séjour au Canada, via le programme pour les travailleurs qualifiés. Les professionnels de l'informatique sont également recherchés, un programme leur étant réservé. Il existe aussi des catégories de visas pour les étudiants, les entrepreneurs, investisseurs, hommes ou femmes d'affaires

Certaines provinces canadiennes ont mis en place un ou plusieurs programmes venant s'ajouter aux programmes nationaux ; la province du Manitoba, par exemple. 

Il est à noter que le Québec bénéficie de la plus grande autonomie dans le choix des personnes qu'il souhaite accueillir sur son sol. 

Par ailleurs, il faut relever qu'environ 40% de l'immigration annuelle au Canada s'effectue grâce aux programmes destinés aux réfugiés et au programme de regroupement familial.
Parler anglais et français facilite également, le plus souvent, un projet d'immigration au Canada (toutes provinces confondues).


Par diasporaenligne.net

La justice française a classé sans suite l'enquête sur les «mallettes africaines»

Le parquet de Paris a décidé mercredi 16 novembre 2011 de ne pas donner de suite aux enquêtes sur les affirmations de Robert Bourgi. L'ancien conseiller Afrique de Jacques Chirac avait déclaré dans une interview accordée au Journal du Dimanche, que plusieurs chefs d'Etat africains lui avaient confié le soin de remettre des mallettes de billets à Jacques Chirac et à son secrétaire général Dominique de Villepin, pour financer les campagnes électorales de l'ancien président français. Ces mallettes, avait déclaré Bourgi, portaient en tout sur un montant de vingt millions de dollars. Elles lui avaient été remises par feu le président Omar Bongo.

Le parquet de Paris estime d'une part qu'aucun élément de preuves n'est venu conforter les allégations de l'avocat Robert Bourgi. De nombreux commentateurs l'avaient anticipé, les mallettes de billets ne laissent pas de trace, contrairement aux virements bancaires. Même si les remises de fonds étaient avérées, l'infraction serait prescrite, a-t-on précisé de source judiciaire, puisque le transport de mallettes entre le continent africain et l'Elysée évoqué par Robert Bourgi, visait une période s'étalant de 1997 à 2005.

William Bourdon, président de l'association Sherpa et avocat de l'association Transparency International
On ne s'est pas donné les moyens de savoir ce qui s'est passé
 
 
17/11/2011 par Nicolas Champeaux
On se souvient aussi que Michel de Bonnecorse, l'ancien conseiller Afrique de Jacques Chirac, avait accusé Robert Bourgi d'avoir remis des mallettes après 2005, aux pieds de Nicolas Sarkozy, qui était alors ministre de l'Intérieur.
Maître Bourgi reste visé par une enquête disciplinaire ouverte le 25 octobre par le barreau de Paris, elle décidera ou non de l'amener à comparaître devant une juridiction disciplinaire de l'ordre, qui décidera de sanctions qui peuvent aller jusqu'à la radiation de la profession. Les fonds évoqués par Robert Bourgi émanaient selon ses déclarations de plusieurs chefs d'Etat africains. Il avait également évoqué le président Abdoulaye Wade avant de se rétracter.
Sans états d'âme

Robert Bourgi a fait en septembre dernier ce qu'aucun conseiller occulte n'est censé faire un jour : tout balancer sur la place publique, avec force détails, et sans états d'âme. Ces déclarations fracassantes au Journal du Dimanche ont aussitôt mis en émoi, et en alerte, le Tout-Paris politique. Il faut dire que Robert Bourgi n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Furieux d'avoir été lâché par ses amis d'hier, il a raconté, par le menu, comment il avait pris la succession de son mentor, Jacques Foccart, dit le Doyen, ancien conseiller Afrique de Jacques Chirac.
Fils d'un commerçant gaulliste, l'avocat Robert Bourgi est ainsi passé rapidement de son propre aveu du statut d'intermédiaire, facilitateur, conseiller occulte à celui plus prosaïque de convoyeur de fonds. De 1997 à 2005, il soutient avoir ramené en France des dizaines de valises, bourrées à craquer de billets de banques, offertes par de généreux donateurs africains allant d'Omar Bongo à Mobutu, en passant par Denis Sassou Nguesso et Laurent Gbagbo. Un petit manège discret, connu seulement des intéressés, de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin. Dommage que le parquet de Paris ait classé l'enquête : Robert Bourgi avait encore bien des révélations croustillantes à faire...


Par Africatime.com

 

Les pirates somaliens présumés jugés en France se décrivent comme des pêcheurs

Suite en France du procès de pirates somaliens présumés. Ils ont jugés pour la prise d’otage du voilier français Le Carré d’As en 2008 dans le golfe d’Aden. Et la cour s’est penchée, le mercredi 16 novembre 2011, sur les activités des six hommes qui se décrivent eux-mêmes comme de simples pêcheurs.

 

 Profession : pêcheur. Les six pirates présumés vivaient tous sur le littoral somalien bordant l’océan Indien et tous se déclarent pêcheurs. Des pêcheurs de langoustes et de requins. Le requin, c’est le joyau de la côte, les ailerons sont exportés en Chine, la chair part vers l’Afrique du Sud.

Certains disent avoir possédé une barque et avoir gagné près de 100 dollars par mois, parfois même 30 dollars en une nuit lorsque la pêche était bonne. 

D’autres racontent qu’ils n’étaient que de modestes pêcheurs à pieds, qu’ils ne gagnaient pas plus d’un dollar par jour et avec un dollar, précise l’un d’eux, on peut se payer 200 grammes de sucre et 200 grammes de riz. Avec cela difficile de nourrir des familles nombreuses de six ou sept enfants en moyenne.

Mais derrière ce métier de pêcheur se cache en réalité toutes sortes d’activités plus ou moins légales. Victimes de la sécheresse les Somaliens, historiquement nomades, ont déserté l’arrière pays, l’hinterland, pour se réfugiés sur la côte. D’éleveurs, ils sont devenus pêcheurs et pour certains pirates.

Par RFI.FR

 

RDC : la violence de la campagne électorale congolaise s'exporte

Le secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti au pouvoir, a dénoncé ce mecredi 16 novembre 2011, un crime politique qui s’est déroulé en Espagne. Le responsable du PPRD dans ce pays serait décédé suite à une agression attribuée aux partisans d’Etienne Tshisekedi. Ces derniers démentent toute implication.

Le chef du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Evariste Boshab a voulu prendre à témoin la communauté internationale. Ainsi plusieurs diplomates ont-ils assisté au récit de l’agression du représentant du PPRD en Espagne. Paul Bimba a succombé à ses blessures, il y a une semaine, dans un hôpital de Barcelone.
« Paul Bimba a été sauvagement agressé dans la soirée du 7 novembre 2011 alors qu'il revenait de la réunion du parti pour la simple raison qu'il arborait les insignes du PPRD et qu'il réfléchissait différemment de ses agresseurs qui se dénomment "combattants" ».
L’agresseur est désigné : « combattants », c’est ainsi que se nomment les militants de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti d’Etienne Tshisekedi. Le parlementaire Martin Fayulu, qui soutient Etienne Tshisekedi, nie toute responsabilité dans ce meurtre.
« La barbarie, la violence... ce n'est pas nous ! Quel est le parti politique au Congo qui a des milices ?  Nous n'avons rien à voir avec ce qui s'est passé en Espagne. À la police barcelonaise de faire son travail ».
La violence politique s’est imposée comme un thème central de la campagne électorale. On ne parle que de cela à Kinshasa. Pendant ce temps-là, les deux protagonistes de cette polémique Etienne Tshisekedi et Joseph Kabila mènent campagne sur le même terrain depuis trois jours dans l’est du pays, sans qu’aucun incident n’y ait été déploré.

Par RFI.FR