mercredi 18 janvier 2012

Délai prolongé au 31 janvier 2012: Appel d'offres pour étude sur les droits des émigrés sénégalais à l'étranger'




 COMMUNIQUE


Chers collègues et partenaires,
Veuillez noter que le délai pour la soumission des offres concernant l’étude sur ‘protection et respect des droits des émigrés sénégalais à l’étranger’ a été prolongé jusqu’au 31 janvier 2012, minuit (GMT+1).
Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir partager cette information au sein de vos réseaux.
Dans l’attente de vos offres, veuillez bien recevoir nos meilleures salutations,
Susanne MELDE
Research Officer
African, Caribbean and Pacific (ACP) Observatory on Migration
20, rue Belliard (7th Floor)
1040 Brussels – Belgium

Tel. (general): +32 2 894 92 30
Fax: +32 2 894 92 49
Email:
  smelde@iom.int Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Email (general):
  ROBrusselsACP@iom.int Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
 http://www.acpmigration-obs.
An ACP Group Secretariat Initiative, Empowered by IOM, Funded by the European Union & the financial support of Switzerland.
 


En plein scandale raciste, le foot anglais veut plus de coaches noirs

Le football anglais vient de vivre trois mois de polémiques à cause d'actes racistes en Premier League.

A la fin du mois de décembre, sa fédération a pris une sanction exemplaire contre Luis Suarez, l'attaquant de Liverpool, qui a traité Patrice Evra de « negro » à plusieurs reprises lors d'un Liverpool-Manchester : huit matchs de suspension et 40 000 livres d'amende.
Luis Suarez et Patrice Evra pendant le match Manchester United et Liverpool, le 16 octobre 2011 (Phil Noble/Reuters)
Le football anglais vient de vivre trois mois de polémiques à cause d'actes racistes en Premier League.
A la fin du mois de décembre, sa fédération a pris une sanction exemplaire contre Luis Suarez, l'attaquant de Liverpool, qui a traité Patrice Evra de « negro » à plusieurs reprises lors d'un Liverpool-Manchester : huit matchs de suspension et 40 000 livres d'amende.
John Terry, le défenseur de Chelsea de l'équipe d'Angleterre, doit quant à lui être jugé le 1er février par un tribunal londonien. Il aurait lancé une insulte raciste particulièrement vulgaire – « negro cunt » (« salopard de negro ») – à Anton Ferdinand, défenseur, lui, de Queens Park Rangers.

Seulement deux entraîneurs noirs dans le foot anglais

Ironiquement, ces deux affaires interviennent au moment où beaucoup, dans le championnat anglais, se demandent s'il ne faudrait pas aller plus loin dans la lutte contre le racisme en instaurant une forme de discrimination positive dans le recrutement des coaches et des dirigeants de clubs.
Tout part d'une statistique évidente, mais frappante : il n'y a que deux entraîneurs « noirs » aujourd'hui dans le football anglais (pour 92 équipes dans les quatre premières divisions) : Chris Powell à Charlton et le métisse Chris Hugton à Brimigham.
Sur le terrain, près de 25% des joueurs sont issus de minorités ethniques. L'Angleterre n'est pas une exception. En France, seuls deux entraîneurs noirs ont coaché une équipe professionnelle : Jean Tigana et Antoine Kombouaré.
Paul Davis, double champion d'Angleterre avec Arsenal en 1989 et 1991, et salarié du syndicat des joueurs, milite pour donner aux joueurs issus des minorités toutes les chances d'obtenir un poste de manager.
Interrogé par le Daily Mirror, il raconte que malgré des expériences à la tête des équipes de jeunes d'Arsenal, il n'a jamais osé postuler à des postes en équipes professionnelles parce qu'il ne croyait pas que les propriétaires de clubs feraient confiance à un noir.

« Peur dans le regard des joueurs »

Il précise que les jeunes avec qui il travaille ont les mêmes appréhensions :
« Aujourd'hui, je vois le même genre de peur dans le regard des joueurs qui arrivent et qui veulent être coaches. »
Davis explique :
« Ce qui est compliqué, c'est que quand vous êtes joueur, tout le monde peut voir votre talent. Quand vous êtes coach en revanche, il faut que les gens croient en vous et vous donnent le temps de vous installer.
Il faut que l'on vous donne la chance de montrer ce que vous valez. Les joueurs noirs n'ont pas souvent cette opportunité. »
Davis souligne là une différence fondamentale entre le marché des joueurs et celui des managers : sur le premier, tout le monde sait relativement bien combien chaque joueur est payé et surtout, combien il vaut (un économiste dirait qu'il est transparent).
Toute forme de discrimination (par exemple sous-payer les joueurs noirs, n'embaucher que des joueurs blancs) serait donc publique, et surtout très coûteuse.
Dans son livre Soccernomics, un économiste, Stefan Szymanski, a montré, avec le journaliste Simon Kuper, que la discrimination contre les joueurs noirs a disparu dans les années 1980 lorsque les propriétaires de clubs se sont aperçus qu'embaucher des joueurs blancs en les payant mieux que des joueurs noirs au niveau équivalent ne permettait pas de construire une équipe compétitive.

« Kick Out Racism »

Ils ont préféré gagner que discriminer. Ce mécanisme régulateur ne peut pas s'appliquer au marché des managers, dont l'efficacité est beaucoup plus difficile à déterminer.
Dans ce cas, les préjugés sont plus longs à disparaître puisqu'ils ne peuvent aisément être contredits par les faits. Pour lutter contre les discriminations dans le football anglais, Paul Davis et Gordon Taylor, président du syndicat des joueurs, soutenus par l'association anti-raciste « Kick Out Racism » (« le racisme hors des stades »), souhaitent donc que le football anglais prennent des mesures beaucoup plus offensives.
Et qu'il s'inspire de la « Rooney Rule », règle de Rooney (du nom de l'ancien propriétaire Pittburgh Steelers, rien à voir avec Wayne Rooney, l'attaquant de Manchester United) en vigueur en National Football League (NFL), le championnat de football américain, depuis 2003.
Cette règle impose à toutes les franchises recrutant un entraîneur de considérer la candidature d'au moins une personne issue d'une minorité. Les premiers résultats sont très prometteurs, la part des coaches issus des minorités en NFL a triplé depuis 2003. Et ça n'handicape pas leurs équipes : sept des dix derniers vainqueurs du Superbowl avait un noir pour coach ou manager général.
Quant à ceux qui s'inquiètent que l'on introduise d'autres critères de recrutement que le seul mérite dans le sport, Cyrus Mehri, un avocat américain qui a participé à l'écriture de la Rooney Rule, et qui a présenté la mesure à des officiels du football anglais, répond dans le Daily Mail :
« On ne dit pas que les clubs doivent engager des candidats issus d'une minorité. On dit juste : “Donnez leur une chance, peut-être que vous ne savez pas ce que vous ratez.” »

Afrique de l'Est: Mise en garde contre les menaces d'insécurité

Sécurité Afrique de l'Est - Une responsable de la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC) a mis en garde contre toutes les formes d'insécurité qui menacent les cinq pays membres de l'organisation régionale, en faisant notamment allusion aux effets de la longue crise en Somalie. Secrétaire générale-adjointe de l'EAC et responsable de l'intégration politique, Mme Beatrice Kiraso a cité le terrorisme, les enlèvements et la cybercriminalité comme les nouvelles menaces, lors d'une réunion conjointe des conseils sectoriels de l'organisation.

'L'instabilité à nos frontières a des retombées négatives sur l'intégration de nos populations et de nos économies, car nous faisons face à une nouvelle série de menaces comme le blanchiment d'argent, les drogues illicites mais aussi le trafic des êtres humains et des armes légères', a-t-elle constaté.

La rencontre de quatre jours au secrétariat de l'EAC à Arusha, en Tanzanie, examine la version finale du Protocole de l'EAC sur la paix et la sécurité.

Le document a été adopté par le Conseil des ministres de l'EAC et soumis à cette réunion conjointe des trois conseils sectoriels pour dégager les orientations politiques en matière de contre-terrorisme, de piraterie, mais aussi de détention, de garde et de réhabilitation des délinquants.

'La sécurisation et la stabilisation de notre région sont au coeur de l'agenda de l'EAC car tous les efforts d'intégration ne porteront pas leurs fruits en l'absence de paix et stabilité', a estimé Mme Kiraso.

'La paix et la sécurité sont essentielles pour développer un environnement stable dans la future Fédération politique de l'EAC', a-t-elle souligné.

La réunion étudiera aussi le Document sur la résolution, la gestion et la prévention (CPMR) des conflits, mais aussi les progrès concernant le développement du Mécanisme d'alerte précoce de l'EAC.

Le CPMR comprend des initiatives relatives à la prévention des conflits et propose des mécanismes de gestion et de résolution des conflits, mais aussi met en place un Panel d'éminentes personnalités qui serviront d'émissaires et de médiateurs.

Concernant le CPMR, Mme Kiraso a indiqué 'qu'il est grand temps que nous, Africains, développions nos propres solutions au lieu de compter sur les agences internationales'.

La réunion doit aussi adopter le Plan d'action et de stratégie sur la sécurité maritime dans l'Océan Indien/Afrique australe et orientale, conçu pour combattre la piraterie dans l'Océan Indien.

La stratégie a été élaborée collectivement par l'EAC, l'Autorité inter-gouvernementale pour le développement (IGAD), le Marché commun pour l'Afrique australe et orientale (COMESA) et l'Organisation maritime internationale (IOC) en 2010.

L'EAC regroupe le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.