jeudi 3 novembre 2011

C.d'Ivoire : les FN candidats aux législatives

Des membres des FN se présentent aux législatives dont le premier ministre Guillaume Soro.
Parmi les postulants à la députation, plusieurs ministres et membres influents de l'ex rébellion dont le premier ministre Guillaume Soro, qui est a la tête des forces nouvelles.

Nombre d’entre eux se présentent sous la bannière du RDR du président Alassane Ouattara, mais certains ont décidé de se présenter en indépendants.

Le premier ministre Guillaume Soro sera candidat dans sa région à Ferkessédougou au nord du pays.

Et il se présente sous la bannière du RDR le parti du chef de l’état ivoirien Alassane Ouattara.

Les forces nouvelles dont il est le secrétaire général ont décidé après la crise électorale de ne plus être une force armée. Mais elles n'ont pas choisi de se constituer en parti politique.

Ses membres avaient alors indiqué que ceux d'entre eux qui voulaient briguer la députation pouvaient le faire sous l'égide d'un parti.

Si Guillaume Soro est élu, il pourra rester premier ministre et député, mais ne devrait par la suite ne garder que son siège de parlementaire.

Alassane Ouattara s'était engagé pendant avant le second tour de la présidentielle tendue de 2010, à nommer un premier ministre issu des rangs du Pdci d'Henri Konan Bédié.

la crise post électorale en a décidé autrement, Soro nommé par l’ex président Laurent Gbagbo a été maintenu a son poste, notamment pour gérer la situation sécuritaire délicate. Il est d'ailleurs également ministre de la défense.

Après les législatives, il pourrait donc être remplacé par un membre du Pdci, si Alassane Ouattara décidait d'honorer sa promesse .

A l’endroit du parti de Bédié arrivé troisième aux présidentielles de 2010. Et dont l’alliance avec le RDR de Ouattara a permis l’élection controversée de ce dernier à la tête du pays.

Par Africatime.com

RDC: l'avion d'Etienne Tshisekedi empêché d'atterrir

Etienne Tshisekedi doit encore attendre pour commencer sa campagne électorale. Il était attendu hier mercredi 2 novembre à Kisangany, mais son avion n'a pu rejoindre cette ville. Les responsables de l'aviation civile de RDC n'ont pas accordé les autorisations nécessaires. L'UDPS accuse le pouvoir en place de faire obstruction à la campagne électorale des opposants.

Étienne Tshisekedi wa Mulumba se trouve bloqué en Afrique du Sud. L’opposant historique a souhaité regagner son pays hier mercredi, pour débuter sa campagne électorale.
Mais voilà qu’il apprend que tous les avions de la RDC ont été loués par la majorité présidentielle, juste après les élections. Son état-major de campagne décide alors de louer des avions auprès d’une compagnie sud-africaine. Mais au moment de prendre l’air, le leader de l’UDPS s’entend dire que son avion ne peut pas se poser sur l’aéroport congolais de Bangoka.
Les responsables de l’autorité de l’aviation civile congolaise ont exigé toute une panoplie de conditions pour cet appareil, qui pourtant, selon l’UDPS, a toujours atterri en RDC.
Richard Benguélé, le directeur de l’aviation civile, refuse de donner des détails. Pour Jacques Machabani, le secrétaire général de l’UDPS, « c'est signé Kabengué », candidat à sa propre succession, qui voudrait, toujours selon Machabani, « décourager les autres candidats ».
En dépit de cet incident, l’UDPS s’est engagé tout de même, à signer le code de bonne conduite pour des élections apaisées. C’est un texte proposé par la Céni, et que les Tshisekedistes avaient jusqu’ici refusé de signer, pour des raisons liées à la transparence du processus électoral.

Par RFI.fr