mardi 20 mars 2012

Mali: Un forum régional sur la bioénergie

Début lundi à Bamako d'un forum régional sur la bioénergie - Un forum de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la bioénergie s’est ouvert lundi à Bamako, la capitale du Mali, a appris la PANA de source officielle.

La rencontre regroupant des experts venus des différents pays de la CEDEAO et d’autres pays vise à favoriser la création d’une filière de la bioénergie dans le respect des aspects environnementaux et sociaux,  de créer une synergie entre les différents acteurs, de proposer des technologies matures de conversion efficiente de la biomasse en biocarburants et d’intégrer le système aliment-énergie  avec les systèmes agro-forestiers.

Des sujets comme les avantages économiques, environnementaux etr sociaux de la bioénergie, les mécanismes  de promotion simultanée de la sécurité alimentaire et sécurité énergique par la gestion intégrée des systèmes d’énergie, d’agriculture, d’agro-foresterie ainsi que les mécanismes de réduction des effets négatifs de l’utilisation du bois de feu sur la santé et sur l’environnement seront traités au cours de la rencontre.

Le secteur énergétique de l’espace CEDEAO est marqué par le fléchissement continu de prix des hydrocarbures, le faible taux d’accès des populations à l’électricité, le déficit chronique de l’offre face à la forte croissance de la demande d’énergie et de l’état de vétuste des ouvrages de production, de transport et de la distribution d’électricité.

La CEDAO regroupe le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

Des Algériens veulent condamner le passé colonialiste de la France

L'Algérie n'a porté que très peu d'attention, lundi, au 50e anniversaire du cessez-le-feu qui a mis un terme à sa sanglante guerre visant à obtenir son indépendance de la France, tandis que cette dernière a carrément ignoré cet anniversaire incongru.

Mais certains Algériens ont souligné l'événement en réitérant leurs demandes de «légiférer contre le colonialisme».

Les 132 années de l'Algérie à titre de colonie française ont constamment affecté les relations entre les deux pays, qui sont proches mais régulièrement impliqués dans des prises de bec liées à leurs liens passés.

La journée de lundi marquait l'anniversaire, le 19 mars 1962, de la fin du conflit mais aucune des deux nations n'a organisé de cérémonies formelles.


Faisant référence au président français Nicolas Sarkozy, le quotidien algérien El Watan a noté l'absence de commémoration de l'anniversaire par les deux pays à l'aide de l'en-tête «L'Algérie est frileuse, Sarkozy se cache le visage».

Dimanche, la puissante Organisation nationale des moudjahidines, qui regroupe des anciens combattants de l'indépendance, est revenue à la charge pour faire adopter une loi qui traîne au parlement depuis deux ans et qui aurait pour effet de «condamner le passé colonialiste» de la France.

Les partisans d'une telle mesure législative affirment qu'il s'agit d'une riposte à une loi adoptée par le parlement français, en 2005, et que certains perçoivent comme une façon, pour la France, de glorifier ses années à titre de puissance colonialiste.

Le Front de libération nationale, le plus important parti politique au parlement et un héritier direct de l'organisation qui a combattu les Français, a émis un communiqué rappelant sa «position immuable» à l'effet que la France doit s'excuser et reconnaître «ses crimes contre les Algériens».

De son côté, le gouvernement français a annoncé vendredi qu'il n'y aurait aucune célébration officielle de l'événement, parce que cette «date divise et rouvre de profondes blessures d'une douloureuse page de la récente histoire de la France».

Mais cette déclaration contenait une remarque qui s'apparentait à un règlement de comptes.

«Elle (cette date) marque aussi le début du drame pour ceux qui ont été déracinés par la force, et le début de la tragédie ayant touché les harkis, massacrés lors des semaines qui ont suivi», ajoutait la déclaration officielle.

Les Algériens ayant combattu du côté de la France étaient appelés harkis.

Said Abadou, de l'organisation des anciens combattants algériens, a maintenu, dimanche, qu'aucun harki n'avait été tué.