vendredi 2 décembre 2011

Musique: Concours de 'clash' des rappeurs africains à Dakar


Dakar, Sénégal - Des rappeurs de sept pays africains vont rivaliser, à Dakar, à travers le style 'clash' (invectives), dans le cadre du festival 'Yakaar' (espoir), annoncent les organisateurs dans un communiqué publié mercredi à Dakar.

La manifestation annuelle, un festival international des musiques urbaines, précédemment dénommée 'Hip Hop Awards', est organisée par la structure 'Optimist produktion' qui va commémorer son dixième anniversaire.

Elle va opposer différentes catégories d’artistes venus du Kenya, du Cameroun, du Sénégal, du Togo, du Gabon, du Bénin, du Congo, et de la France.

Deux spectacles sont prévus , un concert le vendredi et la finale du 'Super clash', dimanche.

Le 'Super clash' est une innovation qui permet de remotiver les acteurs (artistes et groupes) à la création des œuvres compétitives et de qualité.

Le vainqueur recevra une enveloppe de 500.000 F CFA, soit environ 1.000 dollars américains et un trophée.

La fuite coûteuse des médecins africains

L’exode des médecins formés en Afrique et qui partent en Europe, en Australie et en Amérique du Nord représente une perte sèche de plusieurs milliards de dollars pour le continent. Et autant de bénéfice pour les pays de destination.

Il y a des fuites qui coûtent cher, très cher, la fuite des cerveaux par exemple. Et le continent africain en sait quelque chose. La revue médicale britannique British Medical Journal, le BMJ, publie en effet, dans son numéro du 24 novembre 2011, une étude sur le coût financier représenté par l’émigration de médecins de neuf pays d’Afrique sub-saharienne vers l’Europe, l’Australie et l’Amérique du Nord.

L'étude concerne l’Ethiopie, le Kenya, le Nigeria, le Malawi, la Zambie, le Zimbabwe, l’Ouganda, la Tanzanie et l’Afrique du Sud. Les critères ayant conduit à ce choix sont divers. Il fallait qu’il y ait au moins une faculté de médecine dans chacun des pays. L’infection par le virus VIH devait concerner 5% au moins de la population ou un million de personnes et plus. Le dernier critère était de disposer des données sur l’exercice des médecins dans les quatre pays d’émigration: Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne et Australie.
Les chercheurs ont calculé ce qu’il en coûte pour chaque nation de former un médecin en incluant les sommes dépensées dans le primaire, dans le secondaire et, bien entendu, à la faculté de médecine. Former un médecin varie selon les pays, le moins dispendieux étant l’Ougandais dont le «prix de revient» est d'environ 15.200 euros (10 millions de francs CFA). Le plus cher est le Sud-Africain, avec 43.000 euros (28 millions de francs CFA).

La pénurie de médecin en Afrique du Sud

En cumulant toutes les données, les auteurs de l’étude chiffrent la perte du retour sur investissement liée au départ de ces médecins à plus de 1,5 milliard d'euros (984 milliards F CFA). Au Malawi, cet exil se chiffre à près d'1,6 millions d'euros, mais en Afrique du Sud la facture est de plus d'un milliard d'euros!
Un tiers des médecins formés en Afrique du Sud exerce déjà dans les quatre pays occidentaux. Il y a eu, certes, des départs liés à la politique d’apartheid, mais ce qui est inquiétant c’est que diverses études et sondages indiquent que 58% des personnels de santé travaillant dans le pays disent vouloir émigrer eux aussi vers ces quatre nations occidentales et australes.

L’Afrique du Sud souffre déjà d’un déséquilibre énorme entre zones urbaines et zones rurales, Il y a quatorze fois plus de médecins dans les villes que dans les campagnes. L’épidémie liée au virus du sida nécessiterait, idéalement, trois fois plus de professionnels de santé qu’il n’y en a actuellement. Le désir d’émigration va donc encore aggraver la situation.
Pertes pour le continent africain, mais bénéfices pour les nations d’accueil qui voient arriver des professionnels qui parlent anglais et qui ont bénéficié d’une bonne formation. Il y a même un paradoxe: ces médecins africains ont une expérience de la médecine dite de «premier recours», de proximité que les pays riches ont oubliée.

 

REACTIONS: Affaire Gbagbo


 Alors qu'une commission de réconciliation vient d'être mise sur pied en Côte d'Ivoire, 

l'ex président Laurent 

Gbagbo a été transféré à la Cpi pour y être jugé notamment de crimes contre l'humanité. 

Que vous inspire cette décision du nouveau pouvoir d'Abidjan? Donnez votre avis... 

En Suisse alémanique, les réfugiés nord-africains sont pointés du doigt

Asile | Les réfugiés nord-africains sont pointés du doigt outre-Sarine. On leur reproche leurs attentes irréalistes, leurs délits, leur incivilité. Ce que conteste l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés qui parle de stigmatisation.

CPI : Fatou Bensouda, une Africaine sur le point de succéder à Moreno-Ocampo

Les pays signataires du Statut de Rome, traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), se sont entendus sur la nomination de la Gambienne Fatou Bensouda au poste de procureur général. Donnée favorite depuis le début des tractations, elle doit succéder à l’Argentin Luis Moreno-Ocampo en juin 2012.
La nomination officielle de Fatou Bensouda au poste de procureur général de la CPI, devrait être officialisée ce jeudi 1er décembre 2011. La liste des candidats avait été réduite à deux personnes, après les retraits du Britannique Andrew Cayley et du Canadien Robert Petit. Seuls deux Africains, la Gambienne Fatou Bensouda et le juge tanzanien Mohamed Cande Othman restaient en lice pour succéder à l'Argentin Luis Moreno Ocampo, procureur général de la CPI depuis neuf ans.
Consensus
Le suspense n'en était plus un depuis la veille. « La réunion visait à obtenir un consensus et ce consensus s'est fait sur le nom de Mme Bensouda. C'est elle qui va être nommée », avait déclaré mercredi un diplomate lors de « l’Assemblée des États parties », qui rassemble les 120 pays ayant ratifié le Statut de Rome. Le mandat du procureur Ocampo s’achevant en juin, « L'Assemblée des États parties » devrait élire la procureure adjointe, Mme Bensouda, lors de sa prochaine session, du 12 au 21 décembre à New York. Elle nommera également six juges, parmi 19 candidats.
Mme Bensouda, première experte de Gambie en droit maritime international, a occupé dans son pays de hautes fonctions entre 1987 et 2000 (ministre de la Justice, procureur général). Nul doute que son expérience sera bénéfique au sein de la CPI, qui cherche actuellement à mettre la main sur le président du Soudan Omar el-Bachir, accusé du génocide au Darfour. L’institution compterait sur sa liste des responsables kenyans de premier plan ainsi que des chefs de milices en RDC.
(Avec AFP)