vendredi 4 mai 2012

“Les Africains ont intérêt à ce que la Bad revienne”


La Côte d’Ivoire compte en Afrique. La volonté des Ivoiriens d’accueillir rapidement le retour de la Bad (Banque africaine de développement) est aussi partagée par les responsables de l’institution. Hier, à la Crrae-Uemoa, au Plateau, lors de la conférence retransmise par visio-conférence depuis Tunis en Tunisie, et annonçant les Assemblées annuelles de 2012 (28 mai au 1er juin), à Arusha, en Tanzanie, Ali Lamine Zeine, le représentant officiel de la Bad en Côte d’Ivoire, a révélé que ‘‘les Africains ont intérêt à ce que la Bad revienne en Côte d’Ivoire’’, un pays aux énormes potentialités dont l’économie rejaillit sur plusieurs pays africains. Pour Lamine Zeine, la Côte d’Ivoire regorge d’atouts pouvant abriter l’institution. 


« Les travaux de réhabilitation du siège de la Bad, au Plateau, sont lancés. Le désamiantage du bâtiment est en cours et l’entreprise qui va procéder à la rénovation vient d’être désignée », a-t-il révélé. Il s’est réjoui des efforts des autorités ivoiriennes qui, après l’octroi d’un terrain pour l’extension de la banque, sont à pied-œuvre pour la finalisation du transfert. « Le comité bipartite, composé de la Bad et de la Côte d’Ivoire, a travaillé le 06 avril dernier à Tunis sur les avancées. Notamment l’amélioration de la situation sécuritaire, le retour des investisseurs. Il en est ressorti une satisfaction des deux parties.


 Le retour se fera très certainement avant l’achèvement définitif des travaux car un bâtiment abritera les locaux en attendant la fin des travaux du siège officiel », a indiqué Zeine. Faisant savoir cependant que la décision finale viendra des gouverneurs des pays membres. « Ce sont les gouverneurs qui ont pris la décision de délocaliser l’institution à Tunis. C’est à eux d’apprécier le retour et de donner l’ordre au Conseil d’administration », a-t-il précisé. Selon lui, la Bad jouera un rôle primordial dans la relance économique de la Côte d’Ivoire, après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte qui verra la réduction de la dette ivoirienne. 


La Côte d’Ivoire pourra aussi tirer profit du retour de la Bad et de ses quelques 2000 agents. « Ils auront besoin de domestiques, de logements, de centres de santé répondant aux normes internationales. D’où la création d’emplois. C’est aussi une invite aux autorités ivoiriennes à poursuivre les projets de logements », a relevé Zeine. Cependant, avant l’entretien avec la presse, Cecilia Akintomide, secrétaire générale et vice-présidente de la Bad a révélé qu’à Arusha, en Tanzanie, les assises s’articuleront autour de l’intégration régionale, d’appui aux entreprises, etc.
Jean Eric ADINGRA

“Les Africains ont intérêt à ce que la Bad revienne”


La Côte d’Ivoire compte en Afrique. La volonté des Ivoiriens d’accueillir rapidement le retour de la Bad (Banque africaine de développement) est aussi partagée par les responsables de l’institution. Hier, à la Crrae-Uemoa, au Plateau, lors de la conférence retransmise par visio-conférence depuis Tunis en Tunisie, et annonçant les Assemblées annuelles de 2012 (28 mai au 1er juin), à Arusha, en Tanzanie, Ali Lamine Zeine, le représentant officiel de la Bad en Côte d’Ivoire, a révélé que ‘‘les Africains ont intérêt à ce que la Bad revienne en Côte d’Ivoire’’, un pays aux énormes potentialités dont l’économie rejaillit sur plusieurs pays africains. Pour Lamine Zeine, la Côte d’Ivoire regorge d’atouts pouvant abriter l’institution. « Les travaux de réhabilitation du siège de la Bad, au Plateau, sont lancés. 
Le désamiantage du bâtiment est en cours et l’entreprise qui va procéder à la rénovation vient d’être désignée », a-t-il révélé. Il s’est réjoui des efforts des autorités ivoiriennes qui, après l’octroi d’un terrain pour l’extension de la banque, sont à pied-œuvre pour la finalisation du transfert. 
« Le comité bipartite, composé de la Bad et de la Côte d’Ivoire, a travaillé le 06 avril dernier à Tunis sur les avancées. Notamment l’amélioration de la situation sécuritaire, le retour des investisseurs. Il en est ressorti une satisfaction des deux parties. 
Le retour se fera très certainement avant l’achèvement définitif des travaux car un bâtiment abritera les locaux en attendant la fin des travaux du siège officiel », a indiqué Zeine. Faisant savoir cependant que la décision finale viendra des gouverneurs des pays membres. « Ce sont les gouverneurs qui ont pris la décision de délocaliser l’institution à Tunis. 
C’est à eux d’apprécier le retour et de donner l’ordre au Conseil d’administration », a-t-il précisé. Selon lui, la Bad jouera un rôle primordial dans la relance économique de la Côte d’Ivoire, après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte qui verra la réduction de la dette ivoirienne. La Côte d’Ivoire pourra aussi tirer profit du retour de la Bad et de ses quelques 2000 agents. 


« Ils auront besoin de domestiques, de logements, de centres de santé répondant aux normes internationales. D’où la création d’emplois. C’est aussi une invite aux autorités ivoiriennes à poursuivre les projets de logements », a relevé Zeine. Cependant, avant l’entretien avec la presse, Cecilia Akintomide, secrétaire générale et vice-présidente de la Bad a révélé qu’à Arusha, en Tanzanie, les assises s’articuleront autour de l’intégration régionale, d’appui aux entreprises, etc.
Jean Eric ADINGRA