vendredi 16 septembre 2016

Le Togo enregistre des avancées dans le rapport 2016 de Heritage Foundation

Résultat de recherche d'images pour "images au togo"La présentation de ce rapport 2016 sur les 4 indices de liberté économique  de l’institution américaine « Heritage Foundation » révèle des avancées réalisées par le Togo. Le pays gagne au classement général 12 places et se retrouve 138e après sa 150e place en 2012. Les évolutions enregistrées par le Togo se situent en matière de contrôle du gouvernement, de l’efficacité de la réglementation, de la liberté de marché et d’autorité de la loi. 

Selon le rapport 2016 sur les quatre (4) indices de liberté économique  de l’institution américaine « Heritage Foundation », le Togo, 150ème en 2012, a gagné 12 places en 2016 et se retrouve au 138ème rang. En termes de score, le Togo en matière d’autorité de la loi, de contrôle du gouvernement, de l’efficacité de la réglementation et de la liberté de marché, a 54, soit 2 points de moins que le score moyen de la sous-région africaine. 

Pour les responsables de « Heritage Foundation », le rapport illustre fort pour le Togo les résultats de ses efforts dans le cadre de l’amélioration de la vie citoyenne. C’est une occasion pour le pays d’espérer d’autres avancées dans la présentation du prochain rapport. « Nous sommes sur la médiane au niveau de ces quatre (4) indicateurs et nous pensons que nous méritons d’être au-delà de cette médiane. Nous espérons qu’à l’issue de cet atelier et dans le rapport 2017 de Heritage Foundation, le Togo pourra faire un bon quantitatif et qualitatif au niveau de ces indicateurs », a affirmé Stanislas Baba, coordonnateur national du programme américain Millenium Challenge Account (MCA). 

Pour le ministre de la planification, ces résultats sont les conséquences des actions menées par le gouvernement. Le Togo a en effet entrepris des réformes visant à le mettre au rang des pays émergents en 2030. « En septembre 2015, il s’est également engagé aux côtés de la communauté internationale pour la mise en œuvre des 17 objectifs de développement durable (ODD) », a déclaré Kossi Assimaïdou.

Elim. CAN Beach Soccer « Nigeria 2016 »

Les Éléphants prêts pour le dernier round
La sélection nationale de Beach Soccer de Côte d’Ivoire recevra son homologue de la Tanzaniece samedi 17septembre 2016 à 15H30 dans l’arène du Parc des Sports de Treichville dans le cadre de la manche retour du dernier tour des éliminatoires de la CAN. Vainqueurs à l’aller (7-3), les Eléphants Soccers sont prêts àrécidiver.
Les Eléphants Soccers sont déterminés à boucler leur qualification ce samedi face aux Taifa Stars. Largement vainqueurs à l’aller, les Ivoiriens comptent bien achever le travail entamé.
En conférence de presse d’avant match, au siège de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Soro Jean, le sélectionneur des Éléphants a affiché son optimiste pour la qualification. « Cela fait deux semaines que nous nous entraînonsNous travaillons sur quelques faiblessesMais, je ne pense que ce match ne va pas être aussi difficile que ça », a affirmé le coach des Éléphants.
Après avoir battu la Tanzanie (7-3) lors de la manche aller sur sa propre base, Soro Jean fait toujours confiance à ses joueurs qui ont un peu plus d’expérience que les tanzaniens.
Toutefois, le sélectionneur de la Côte d’Ivoire reste méfiant et refuse de s’autoproclamer vainqueur avant cette rencontre de ce samedi. « L’adversaire peut rendre le match difficileIls vont se préparer pour venir à Abidjan. C’est pour cela que je travaille beaucoup sur mes forces et mes faiblesses ».
Pour Djedjed Guy Hans, capitaine des Éléphants Soccers, la participation à la prochaine CAN, passe nécessairement par une victoire. Il est important de rester sur la dynamique de victoire pour se faire respecter des Tanzaniens, novices dans cette compétition.
Président de la Commission du Beach Soccer, M. Séré William a dit être fier du travail accompli par ces jeunes. Il a adressé ses remerciements à l’instance fédérale pour son grand soutien. Nouveau dirigeant de cette discipline, M. Séré William a invité les Ivoiriensà se mobiliser pour cette rencontre prévue à 15H30 dans l’arène du Parc des Sports de Treichvilleà s’intéresser au Beach Soccer et à en faire « leur affaire ».
Pour rappel, la Côte d’Ivoire a été finaliste de la CAN en 2013 et en 2009. Trois fois vainqueurs du trophée continental, le Sénégal est le pays le plus titré de cette compétition.
Mariame Coulibaly (stagiare)

PRÉSIDENTIELLE 2016 : LES INVESTISSEURS OBLIGATAIRES DANS L’ATTENTE DES RÉSULTATS


Le vainqueur de la présidentielle gabonaise en cours cristallise l’attention de tous les milieux dont ceux du marché financier international qui attendent le verdict de la Cour Constitutionnelle. Lequel verdict pourrait impacter favorablement ou défavorablement sur les investisseurs obligataires, principaux bailleurs de fonds du Gabon.
En attendant les résultats définitifs de la présidentielle gabonaise, de nombreux investisseurs obligataires internationaux croisent les doigts. Pour ces derniers, Ali Bongo Ondimba doit rempiler, histoire qu’il poursuive l’effort de diversification de l’économie gabonaise entamé pendant son premier mandat. Marketing à l’international, facilité d’investissement, partenariats, bref les actions menées par Ali Bongo Ondimba sur le plan économique ont été fort appréciés par bon nombre d’investisseurs. Pour les analystes d’Exotic Partners, Ali Bongo Ondimba est l’homme que les investisseurs internationaux veulent voir à la tête du Gabon même si un changement peut ne pas avoir des effets dommageables sur l’économie gabonaise. Pourquoi ce dernier intéresse-t-il tant cette catégorie d’investisseurs ? Sa défaite impactera-t-elle sur les relations multilatérales économiques ?
Les réponses à ces deux questions résident dans l’appréciation du degré d’emprunt effectué par le Gabon ces deux dernières années. A 6,39% actuellement, c’est le 12 décembre 2024 que l’obligation souveraine du Gabon arrivera à maturité. Depuis l’éclatement des émeutes, l’indicateur connaît une perte de sa valeur sur le marché secondaire. En quelques jours, il a reculé de 3,8%, une contre-performance bien contraire à celle de ces voisins d’Afrique subsaharienne, également pays émetteurs. La confiance demeure mais pourrait se perdre si les choses tournent autrement. L’obligation gabonaise se négocie encore à 90,03%, une valeur d’émission supérieure au 69,7% réalisée entre janvier et septembre 2016 mais qui pourrait très vite chuter, si la décision de la Cour Constitutionnelle est défavorable à Ali Bongo Ondimba.
L’inquiétude se situe dans les garantis données aux investisseurs par les actuelles autorités et la poursuite d’émission d’obligation du Gabon, notamment sur le marché financier européen qui concentre la grosse partie des placeurs de fonds. En effet, en cas de victoire Jean Ping, il pourrait y avoir une réorientation de l’obligation souveraine gabonaise vers d’autres marchés financiers. C’est donc un manque à gagner pour les investisseurs obligataires qui, avec les pays de l’Afrique subsaharienne profitent des taux d’intérêts plus qu’attractifs.

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