mercredi 8 avril 2015

Le Gabon organisera la CAN-2017

La Confédération africaine de football a annoncé, mercredi, que la CAN-2017 aura lieu au Gabon. La compétition était initialement prévue en Libye, mais elle a dû être délocalisée en raison du contexte politique.

Le pays-hôte de la CAN-2017 est enfin connu. Au lendemain de son assemblée générale, qui a eu lieu dans la capitale égyptienne, la Confédération africaine de football a annoncé, mercredi 8 avril, qu'il s'agissait du Gabon, accentuant ainsi la domination francophone pour l'accueil du tournoi le plus important du continent et dont la Côte d'Ivoire est le tenant du titre.
Depuis l'Afrique du Sud en 2013, la balance penche nettement du côté de la langue de Molière au détriment de celle de Shakespeare : Guinée équatoriale en 2015 (le français y est langue officielle aux côtés de l'espagnol vernaculaire), Gabon (2017), Cameroun (2019), Côte d'Ivoire (2021) et Guinée (2023).
La domination de l'Afrique de l'Ouest est donc prégnante avec le retour de la CAN au Gabon, qui avait déjà organisé la compétition en 2012 conjointement à la Guinée équatoriale, en recevant des matches à Libreville (notamment la finale) et Franceville.
Pour 2017, sept pays avaient au départ fait acte de candidature : l'Algérie, l'Égypte, le Gabon, le Ghana, le Kenya, le Soudan et le Zimbabwe. La CAF avait écarté trois candidatures qui ne remplissaient pas les critères requis (Kenya, Soudan et Zimbabwe), puis l'Égypte s'était retirée.
Le Maroc réintégré
La CAN-2017 devait être organisée par la Libye, mais secoué par des violences depuis la révolution de 2011, le pays a finalement jeté l'éponge en août dernier.
Les éliminatoires de la 31e édition de la Coupe d'Afrique des nations débuteront en juin 2015. Les 52 pays en lice seront répartis en 13 groupes de quatre équipes chacun.
Les groupes de qualification incluent le Maroc, qui s'était désisté en novembre de l'organisation de la CAN-2015, officiellement pour cause d'Ebola. D'abord suspendu par la CAF, le royaume a finalement été réintégré après avoir obtenu gain de cause la semaine dernière auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS).
Les éliminatoires seront disputés de la mi-juin 2015 à début septembre 2016 par treize groupes de quatre équipes. Les vainqueurs de groupes et les deux meilleurs deuxièmes iront en phase finale, avec le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang qualifié d'office en tant que pays-hôte.
Parmi ces poules s'en détachent deux plus relevées : le groupe G avec le Nigeria et l'Égypte (outre Tanzanie et Tchad), et le groupe M avec le Cameroun et l'Afrique du Sud (outre Gambie et Île Maurice).
La Côte d'Ivoire est versée dans le groupe I avec le Soudan, la Sierra Leone et le Gabon. Les matches contre ce dernier ne seront pas comptabilisés.
Groupe A: Tunisie, Togo, Liberia, Djibouti
Groupe B: RD Congo, Angola, Centrafrique, Madagascar
Groupe C: Mali, Guinée équatoriale, Bénin, Soudan du Sud
Groupe D: Burkina Faso, Ouganda, Botswana, Comores
Groupe E: Zambie, Congo, Kenya, Guinée Bissau
Groupe F: Cap-Vert, Maroc, Libye, Sao Tomé
Groupe G: Nigeria, Égypte, Tanzanie, Tchad
Groupe H: Ghana, Mozambique, Rwanda, Mauritanie
Groupe I: Côte d’Ivoire, Soudan, Sierra Leone, Gabon
Groupe J: Algérie, Ethiopie, Lesotho, Seychelles
Groupe K: Sénégal, Niger, Namibie, Burundi
Groupe L: Guinée, Malawi, Zimbabwe, Swaziland
Groupe M: Cameroun, Afrique du Sud, Gambie, Maurice
Avec AFP

Déclaration du GRAIN: mobilisation générale contre le plan de déstabilisation du trio d’anciens premiers ministres


Cellou Dalein DIALLO, Sidya TOURE et Lansana KOUYATE, trois anciens Premiers ministres Guinéens de l’opposition dite radicale mais se faisant appeler « opposition républicaine », se sont donc réunis à Paris pour affirmer l’illégitimité du Professeur Alpha Condé,premier Président démocratiquement élu de la Guinée et appeler ouvertement à un soulèvement populaire. Cette déclaration de guerre contre la clé de voûte de nos institutions fait suite à un plan longuement mûri de déstabilisation dont les grandes lignes ont été tracées par Cellou Dalein Diallo dans son fameux discours de Chicago.
Le Club de ces anciens Premiers Ministres qui ont mis ce pays à terre, a perdu patience et espoir face au plébiscite annoncé du peuple envers les immenses réalisations de l’Homme du Changement, pour s’en remettre à un scénario de déstabilisation, seul moyen pour eux de parvenir au pouvoir.
Sinon, comment expliquer que des leaders de partis politiques qui se sont lancés en campagne présidentielle depuis au moins 2 ans, refusent aujourd’hui que le calendrier électoral  proposé par la CENI, la seule instance habilitée, soit exécuté ? Ce refus apparent du calendrier électoral n’est que pure tromperie : L’UFDG et l’UFR s’entredéchirent pour occuper les postes de trésorier et de rapporteur dans les démembrements de la CENI tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays, au grand dam des autres partis de l’opposition radicale qui ont cru naïvement à leur mot d’ordre de boycott de la CENI.
 En réalité, le plan tel que conçu par les extrémistes de l’UFDG commandés par BAH Oury depuis son exil parisien, était de distraire l’opinion jusqu’à l’expiration du mandat du Chef de l’Etat pour pouvoir déclarer son illégitimité et espérer ainsi ouvrir une nouvelle transition. La publication du calendrier électoral  a précipité la réunion de Paris obligeant les apprentis sorciers à anticiper leur plan quitte à apparaître ridicules devant la communauté nationale et internationale.
Le GRAIN, fidèle à sa tradition de porte flambeau des idéaux démocratiques de la République, affirme que ce plan de déstabilisation n’a aucune chance de fonctionner et appelle le peuple de Guinée à la vigilance et au discernement.
En quittant le champ politique pour celui de la rébellion contre les institutions démocratiques, le club des anciens  Premiers Ministres se place hors la loi et sera traité comme tel.
 Le GRAIN appelle tous les citoyens à la mobilisation en vue d’une participation massive à l’élection du 11 Octobre 2015 tel que proposé par la CENI.
Cette élection doit être le rendez-vous des bilans.
 A la vente de nos rails construits par le travail forcé de nos pères, à la liquidation de toutes nos industries, à la prévarication de notre compagnie aérienne, au détournement des fonds du projet coton, aux chimères proposées à nos populations, le Prof. Alpha CONDE oppose en 5 ans, un bilan de bâtisseur d’une nation sur la voie de l’émergence. La construction du barrage hydro-électrique de Kaleta dont la puissance est supérieure à l’ensemble de nos capacités électriques installées depuis l’Indépendance, la construction des écoles, hôpitaux, routes, hôtels…, une gestion macro-économique saluées par l’ensemble de la  Communauté financière internationale, une agriculture, qui de l’avis même de nos braves paysans, n’a jamais été autant soutenue par l’État, une présence diplomatique qui redonne au Peuple du 28 septembre sa fierté d’antan.
En vérité la raison principale du refus de l’opposition dite républicaine d’aller au scrutin présidentiel est la peur d’assister, impuissant, à la réélection du Professeur Alpha Condé dès le premier tour à cause de ce bilan élogieux partagé par les populations tant urbaines que rurales qui d’ailleurs se mobilisent jour après jour pour rendre un hommage mérité à l’homme du changement.
 LE BUREAU EXECUTIF