samedi 14 janvier 2012

Immigrer au canada sans se faire arnaquer.

Avant-hier j’ai eu au téléphone un ancien promotionnaire de la Fac qui vit encore au Sénégal.

Il avait apparemment entrepris des démarches pour immigrer au Canada, j’étais pas au courant même si y a certains moments il m’a posé des questions a ce sujet, il m’a dit avoir payé 1.000.000 FCFA a une agence (dont je vais taire le nom) a Dakar pour les démarches..
J’en revenais pas, et ceci m’a donné envie d’écrire ces quelques mots a l’attention de ceux qui veulent immigrer légalement au Canada.
Vous êtes libres de payer si vous le voulez, mais sachez que tout ce que ces agences feront, vous pouvez le faire vous même : chercher les bons formulaires sur le Web, les remplir convenablement, joindre les documents demandés, et patienter, oui ca prend de la patience.
Le canada reçoit généralement 2 types d’immigrants en plus des réfugiés etc.. :
-          Étudiants internationaux
-          Immigrants professionnels (choisis selon leurs diplômes et expériences)
Vous voulez immigrer comme étudiants?
C’est la procédure la moins longue pour obtenir un visa.
Il faut savoir que ce n’est pas donner car  la session d’études coute presque 10.000 $ pour les internationaux.
Le plus difficile sera de prouver que financièrement vous en êtes capables.
Le reste c’est très facile :
1-      Aller sur internet (www.google.ca) faites une recherche des écoles et universités au Canada, surtout au Québec car étant avec Nouveau Brunswick les provinces francophones.
2-      Aller dans les sites internes de ces universités, imprimer les demandes d’inscriptions, suivez les instructions de des écoles, c’est précis et bien détaillés
3-      Une fois avoir obtenu votre acceptation de ces universités, aller a l’ambassade du canada a Dakar, ou visiter le site (www.cic.gc.ca) vous aurez toute l’information qu’il vous faut.
Vous voulez Immigrer comme professionnels?
Il faut savoir que c’est une procédure un peu longue, de plus d’un an.
1-      Il faut être qualifié (travailleur professionnel, ou étudiant avec Bac plus qq chose)
2-      Aller dans le site (www.cic.gc.ca) tout y est détaillé
3-      Imprimez et remplissez les formulaires qu’il faut et envoyez vos demandes avec les pièces demandées et les frais et surtout patientez.
C’est triste de voir de jeunes gorgorlus payez ses sommes d’argent gagnés difficilement pour ces services.
Ces agences ne font rien que vous ne pouvez faire, ils vont dans ces sites trouvent les informations, leurs seules dépenses c’est l’ancre de leurs imprimantes.
Merci
L'auteur  Leweul Leweul
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Tunisie : un an après la révolution

Il y a tout juste un an, Ben Ali quittait le pouvoir et s'enfuyait avec sa famille. Dans son n°2662, en kiosques du 15 au 21 janvier, Jeune Afrique propose une reconstitution exclusive de la journée qui fit basculer la Tunisie, marquant le début du Printemps arabe.

Le 14 janvier 2011, Zine el-Abidine Ben Ali fuyait son pays, sous la pression de la rue tunisienne. Mais un an après, cette journée mémorable n'a pas encore révélé tous ses secrets. S'appuyant sur les auditions d'anciens responsables et sur les témoignages d'acteurs directs, Jeune Afrique en reconstitue, en exclusivité, les temps forts.
Cette chronique des dernières heures du régime passe également en revue les figures clés. Comme le général Rachid Ammar, chef d'état-major de l'armée de terre, qui avait signifié à ses unités, dès le 10 janvier, « l'interdiction de l'usage des armes à feu ». Ou encore les 170 membres des unités d'élite de la police et de la garde nationale qui se sont retournés contre le pouvoir, hâtant ainsi sa chute.
En Tunisie, tout a changé, ou presque...
Depuis cette fuite précipitée, tout a changé. Une fois passées l'euphorie et l'union sacrée des premiers jours, les Tunisiens ont dû s'atteler à la reconstruction de leurs institutions et de leur paysage politique. Dans cette période de bouleversements, où chacun tente de trouver sa place, tout est mouvant. Les interrogations, qui demeurent légion, nourrissent l'inquiétude. Chaque geste ou déclaration des principaux acteurs de la transition est scruté à la loupe, puis commenté et, surtout, critiqué.
Beaucoup a déjà été accompli. Le pays a connu, le 23 octobre, ses premières élections pluralistes et transparentes et formé son premier gouvernement représentatif de l'ère post-Ben Ali. La Tunisie de 2011 et de 2012, véritable laboratoire au sein duquel tout le monde s'agite et cogite, n'a plus rien à voir avec le pays rongé de l'intérieur et sclérosé de Ben Ali. Sauf sur un point, essentiel, qui fut le principal détonateur de la révolte : le chômage, la pauvreté et l'absence de perspectives pour une proportion effarante de la population. Pour ces oubliés de la République devenus ceux de la révolution, rien n'a changé un an après. Inquiétant.

Par Jeune Afrique



CAS HISSENE HABRE : La responsabilité africaine interpellée

Dans ce qu’il est convenu d’appeler le dossier d’Hissène Habré, la justice sénégalaise vient, une nouvelle fois, de rendre un avis qui n’est pas du goût des victimes du règne dictatorial de l’ancien chef d’Etat tchadien. Invoquant des vices de forme, la Cour d’appel de Dakar vient de rejeter ce mercredi la demande d’extradition qui avait été formulée par la justice belge. Du coup, pour les victimes, ce sont les derniers maigres espoirs qui s’envolent. Pour elles, la perspective d’une justice s’éloigne de nouveau. Mais cette situation ne grandit ni le régime sénégalais, dont les incessantes volte-face semblent répondre à une volonté de jouer avec les nerfs des victimes; ni les institutions panafricaines dont le mollesse et le caractère timoré dans ce dossier tendent à légitimer l’interventionnisme aussi de l’occident que de la CPI dans les crises africaines.

Pourtant, récemment encore, au micro de nos confrères de RFI, le président sénégalais avait laissé entendre qu’il pourrait laisser extrader l’ancien président tchadien en Belgique.

Pour les victimes et leurs avocats, le verdict de la cour d’Appel de Dakar de ce mercredi est un démenti cinglant à un optimisme qui commençait à prendre forme. Avec ce dernier retournement de veste, on a de plus en plus l’impression que les autorités sénégalaises se servent du cas d’Hissène Habré comme un moyen de chantage. Il faut rappeler que cela a, tout d’abord commencé par un budget du procès au Sénégal, qui avait été outrancièrement gonflé. Maintenant, on souffle le chaud et le froid, en annonçant une chose aujourd’hui et son contraire, demain. A ce rythme, l’ambiguïté du Sénégal ne tardera pas à être démasquée.


Mais plus que le Sénégal, ce dossier interpelle d’abord et avant tout le continent africain et l’ensemble de ses institutions et de son élite politique. En effet, en Afrique, il n’est pas rare d’entendre parmi les responsables et les intellectuels des voix qui se désolent de l’attitude impérialiste de l’occident et partiale d’institutions judiciaires internationales, à l’image de la CPI. Or, le retard enregistré et que continue d’enregistrer ce dossier est symptomatique, hélas de l’incapacité du continent africain à poursuivre ses propres criminels. Cela fait plus de 20 ans que les victimes courent après la justice et la réparation.


Entre temps, Charles Taylor, Jean-Pierre Bemba et plus récemment encore Laurent Gbagbo, entre autres, sont traduits par la justice internationale. Dans un tel contexte, on aura du mal à convaincre les justiciables africains à se détourner des instances internationales.

Défendre la souveraineté africaine, ce n’est pas qu’un discours. Il faut également poser des actes. Ce qui, pour le moment, n’est pas le cas.

Boubacar Sanso Barry pour GuineeConakry.info