jeudi 26 juillet 2012

Valls tend la main aux immigrés


Le ministre de l’Intérieur remet à plat la politique de l’immigration instituée par Claude Guéant.

Depuis son arrivée à la Place Beauvau, Manuel Valls n’a de cesse de remettre à plat la politique de l’immigration instituée par Claude Guéant. Le nouveau ministre de l’Intérieur plaide pour l’ouverture des frontières et davantage de naturalisations.

Depuis le 16 mai, date de son investiture, Manuel Valls n’a de cesse de remettre à plat la politique de l’immigration instituée par Claude Guéant, son prédécesseur. Après avoir abrogé le circulaire du 31 mai 2011, limitant la régularisation des étudiants extra-communautaires, et remis en cause le contrôle au faciès, le nouveau ministre de l’Intérieur s’oppose au rétablissement du contrôle aux frontières en vue de la lutte contre une « Europe passoire ». Une proposition du candidat Sarkozy lors de la présidentielle.

« Je suis très attaché au principe de libre circulation et je serai très scrupuleux quant à la préservation de l’acquis Schengen. Je refuse la fermeture unilatérale des frontières », a déclaré ce mercredi Manuel Valls lors de son allocution devant la commission des Lois du Sénat. Et de déconstruire les nouvelles règles de naturalisation mises en place par Claude Guéant : Je compte « revenir sur les critères [...] introduits subrepticement par mon prédécesseur [...] (relevant d’une, ndlr) « course d’obstacles aléatoire et discriminante ».

Plus de naturalisations

Lors de ses précédents discours, Manuel Valls avait manifesté sa volonté d’accorder au cas par cas des titres de séjour aux immigrés en situation irrégulière. Ce mercredi, le ministre de l’Intérieur appelle de ses vœux une politique plus souple en matière de naturalisation.

« Le nombre de naturalisations est en chute libre (et) si rien n’est fait, ce nombre va chuter de 40 % entre 2011 et 2012 après une chute de 30 % entre 2010 et 2011 », a mis en garde le locataire de la Place Beauvau, en pointant du doigt la « politique délibérée » de Claude Guéant « d’exclure de la nationalité des gens méritants et ne posant aucune difficulté ». S’élevant contre le test à questions à choix multiples (QCM), chapeauté par son prédécesseur pour des immigrés désirant accéder à la nationalité française, le ministre de l’Intérieur pense que « Le défi de l’immigration sera relevé si la naturalisation n’est plus vécue, ou perçue, comme la fin d’un parcours du combattant, mais comme l’issue d’un processus d’intégration qui a sa part d’exigences ».

Manuel Valls, dénotant une politique de l’immigration « purement discrétionnaire (pour) 15 000 » immigrés, signale qu’une concertation se tiendra durant l’été avec les associations et syndicats concernés, pour statuer sur la nouvelle politique de l’immigration. Cette nouvelle donne profiterait, en toute évidence, aux immigrés africains.


par Sébastien Badibanga

mardi 17 juillet 2012

Deux africains parmi les 32 meilleurs joueurs de l'UEFA

L'UEFA vient de dévoiler sa liste des 32 footballeurs nommés pour l’élection du meilleur joueur de la saison. Et aucun Français n'est de la partie !
Les distinctions individuelles ne manquent sur la planète football. Et si le Ballon d'Or représente bien évidemment le nec plus ultra en la matière, d'autres récompenses sont prisées par les footballeurs. Et c'est ainsi que le trophée de meilleur joueur UEFA ne laisse personne de marbre. Certes moins glamour, ce titre reste apprécié. La saison dernière, c'est Lionel Messi qui avait là encore raflé la mise, s'offrant la première place devant Xavi et Cristiano Ronaldo.
Alors, qui aura droit aux faveurs de l'instance européenne pour la saison 2011-2012 ? Bien évidemment, les trois tauliers cités ci-dessus font partie de la liste des 32 joueurs présélectionnés publiée ce jour par l'UEFA. Une liste qui fait la part belle à l'Espagne, championne d'Europe en titre. Mais quelques surprises sont à noter malgré tout, avec notamment la présence du méconnu Leslie Davies, Gallois évoluant au Bangor City FC. En revanche, si même un tel élément s'offre une place de choix, aucun joueur français n'est de la fête. De quoi les faire méditer.
La liste des 32 joueurs :
Gardiens de but : Gianluigi Buffon - Iker Casillas - Petr Cech - Joe Hart
Défenseurs : Fabio Coentrão - Vincent Kompany - Pepe - Sergio Ramos
Milieux de terrain : Xabi Alonso - Jakub Blaszczykowski - Leslie Davies - Cesc Fabregas - Andres Iniesta - Shinji Kagawa - Frank Lampard - Luka Modric - Mesut Özil - Andrea Pirlo - David Silva - Yaya Touré - Xavi Hernandez
Attaquants : Sergio Agüero - Mario Balotelli - Didier Drogba - Falcao - Zlatan Ibrahimovic - Lionel Messi - Raul Gonzalez - Cristiano Ronaldo - Wayne Rooney - Fernando Torres - Robin van Persie

Les transferts financiers des diasporas résistent à la crise

Une étude récente de la Banque mondiale indique la résilience des envois de fonds des diasporas vers les pays émergents et en voie de développement. Malgré la crise qui touche les pays occidentaux, ces diasporas ont développé des capacités d’adaptation afin de pouvoir maintenir les flux financiers en direction de leur pays d’origine.

En 2011, 220 millions de migrants ont transféré par les circuits officiels 372 milliards $ soit une croissance de 13%. Ce montant représente 3 fois l’aide public au développement (APD) mais il pourrait représenter jusqu’à 6 fois l’APD en raison de la non comptabilisation des opérations informelles.

Ces flux financiers pourraient connaitre une progression annuelle de 7% pour atteindre 467 milliards $ en 2014.

10 pays accueillent principalement ces flux financiers de leurs diaspora : l'Inde (64 milliards $), Chine (62), Mexique (24), Philippines (23), Egypte (14), Pakistan (12), Bangladesh (12), Nigeria (11), Vietnam (9) et le Liban (8).

Les diasporas représentent 3% de la population mondiale.

lundi 16 juillet 2012

Union Africaine : les petites erreurs de la diplomatie gabonaise

Le face à face tant redouté entre Madame Dilami Zuma et Jean Ping a connu son épilogue. L’Afrique du Sud s’impose à l’arraché, piétinant au passage quelques principes sacro-saints de l’organisation continentale. Les erreurs de la diplomatie gabonaise ont joué un rôle clé dans ce scrutin.

Les chefs d’Etats et de gouvernement de l’Union Africaine se sont prononcé au terme de quatre (4) tours de scrutin au cours en faveur Candidate Sud Africaine Dilami Zuma. Président sortant, Jean Ping qui a été éliminé dès le troisième tour du scrutin. La candidate sud-africaine s’est donc présentée seule au quatrième tour pour obtenir les 2/3 requis. La sagesse africaine a prévalu. En janvier dernier, Jean Ping s’était retrouvé seul au quatrième tour mais le boc des Etats de la SADC avait exercé une minorité de blocage empêchant la reconduction du Gabonais.

Madame Zuma a recueilli à l’issue du dernier round 37 voix contre 14 sur les 51 Etats votants car 3 sont sous le coup des sanctions à savoir le Mali, la Guinée Bissau et Madagascar. ; Il sied de noter dès le premier tour Madame Zuma a devancé Jean Ping en obtenant 27 voix pour contre 24. Au second tour, elle a creusé l’écart en obtenant 29 voix contre 22 voix pour Jean Ping. Au troisième tour, elle a obtenu 33 voix contre 18 pour Jean Ping ; c’est à l’issu de ce troisième tour que Jean Ping a été éliminé de la course.

Au regard de tout ce qui précède, force est de remarquer que le pire à certes été évité mais l’Afrique sort à notre avis divisée et plus ou moins affaibli ; car les principes du panafricanisme qui ont toujours fais la fierté du continent à savoir le consensus et le compromis ont été battu en brèche durant cette bataille entre les différentes régions du continent. Cette bataille a fait émerger plusieurs courants avec d’un côté le bloc Francophone qui s’est fissuré. Comment ne le serait-il pas d’ailleurs sans idéologie propre, avec comme seule référence le partage d’une commune ancienne puissance coloniale ? De l’autre, il y a le bloc Anglophone qui a fait bloc au fur et à mesure en faveur de l’Afrique du sud et qui se présente en fait comme le bloc de l’émancipation africaine.

Cette bataille rangée a certes connu un dénouement en faveur de la candidate sud Africaine qui a bénéficié du soutien total de son pays. Le président Jacob Zuma a mis les bouchées doubles pour ratisser large en faveur du soutient de sa candidate. Il faut le dire, le Rimbow Country n’a pas lésiné sur les moyens. Toutes les formes de pressions diplomatiques ont été mises en œuvre par l’Afrique du Sud qui a profité de la faiblesse du bloc de l’Afrique Centrale et qui a enregistré plusieurs ralliements en faveur de la candidate Sud Africaine. A commencé par le Tchad, la Guinée Equatoriale et la RDC.

Du côté de la zone Cédéao qui avait pourtant fait bloc autour de la candidature de Ping, l’armature n’a pas non plus résisté aux pressions sud-africaines. Dans la zone de l’Afrique de l’Est, on a vu avec surprise le Kenya céder à son tour aux sirènes du pays de Nelson Mandela alors que le colistier de Jean Ping était pourtant Kenyan. L’Afrique du Nord a voté pour l’ex femme de Zuma sans état d’âmes.

Les Raisons de la défaite de Ping.

Le candidat du Gabon qui en 2007 était le candidat de la région de l’Afrique Centrale n’a pas été présenté à la région par le président Ali Bongo comme ce fut le cas en 2007: Lors du dernier sommet de la Ceeac à Ndjamena, le Président Ali Bongo s’était fait représenté par le président du conseil économique et social du Gabon à un sommet des chefs d’Etat.. Un changement de style peut–être des us et coutumes du Palais au bord de la mer. Jamais de son temps, feu Omar Bongo qui savait manager les subtilités de ses pairs de la sous région, ne se serait permis une telle liberté.

Aussi, malgré le communiqué final annonçant le soutien de la candidature de la région en faveur de Jean Ping, certains chefs d’Etat comme le président Idriss Debby n’ont pas digéré cette manière diplomatique propre au Gabon; Puis entre le sommet de janvier et celui de juillet, le Gabon a changé de ministre des Affaires Etrangères. De plus, le président Ali Bongo n’a pas beaucoup fait bouger sa diplomatie pourtant efficace pour venir au secours de Jean Ping, auréolé d’un bilan plus qu’honorable à la tête de l’institution panafricaine.

Bref, la diplomatie gabonaise a commis des erreurs d’appréciations stratégiques à un moment crucial, misant aveuglement sur un compromis et le retrait de la candidature de Madame Zuma par l’Afrique du Sud ; De son côté, Jean Ping a trop misé sur les relations personnelles qu’il avait tissé avec certains chefs. Reste à savoir si l’Afrique a gagné une victoire ou enregistré une défaite dans cette chaude et froide nuit de dimanche à lundi.


Rodrigue Fénelon MASSALA Envoyé spécial

lundi 9 juillet 2012

Le groupe 30 Afrique organise une session de formation "Futur Académy"

du 16 au 20 Juillet 2012, au CIRLAC (Centre International d'Etudes, de Recherches et de Réactiviation sur la Littérature, les Arts et la Culture) de Saint-Louis, se tiendra la première session de formation "FUTUR ACADEMY" organisée par le Groupe 30 Afrique.
Ce projet, soutenu par le Fonds International pour la Diversité Culturelle (FIDC), est une université mobile dédiée à la production de connaissance et au management et Leadership culturel.
Après Saint-Louis en Juillet, Dakar, Fatick et Ziguinchor accueilleront les sessions suivantes en septembre et mars 2013.

Cette formation est destinée aux 14 Directeurs des Centres Culturels régionaux ainsi qu'à 5 opérateurs culturels sélectionnés sur la base de 85 dossiers reçus.
L'objectif de départ était de sélectionner un opérateur culturel par région. Nous n'avons malheureusement eu les profils correspondants qu'au niveau des régions de Matam, Bignona, Thiès, Dakar et Kaolack.

L'objectif de ces formations est de renforcer, dans chaque région, deux personnes ressources dont le Directeur du Centre culturel pour faire de leur lieu des espaces d'offre de formation pointue. Le Groupe 30 Afrique s'engageant à trouver les ressources financières pour pérenniser "Futur Academy".

Le corps professoral est composé d'éminents intellectuels, historiens et artistes majeurs de la scène sénégalaise : Le Professeur Ibrahima Thioub (Département d'Histoire de l'UCAD), Boubabar Boris Diop (UGB), Alioune Badiane (ancien directeur des arts), Amadou Kane Sy (Artiste peintre), Viyé Diba (artiste plasticien et géographe), Fatou Kandé (Photographe et vidéaste), Ousmane Faye (Régisseur et Agent d'artistes, Directeur artistique de Banlieue Rythmes Factory), Ndiawar Mboup (Ministère de la Culture), Amady Baro Diouf (Ville de Dakar) et Abdoul Aziz Mbaye (Communicateur traditionnel).

Oumar Sall
Groupe 30 Afrique
Réseau Interafricain d'échanges culturels
BP 2801 Dakar RP - Sénégal
tél/ : +221.77.235.98.12 ou Gsm +221.77552.73.37

mercredi 4 juillet 2012

Les islamistes sèment le chaos à Tombouctou

Les destructions de l'inestimable patrimoine de Tombouctou ont repris à l'aube. Lundi, devant un petit groupe d'habitants effarés, cinq combattants d'Ansar Dine, le mouvement salafiste qui contrôle la ville depuis le 1er avril, ont rasé l'une des entrées de la mosquée Sidi Yeyia. La porte de ce bâtiment du XVe siècle n'a tenu que quelques minutes.

Les jours précédents, les soldats des Partisans de la religion s'en étaient pris à sept des seize mausolées que compte «la cité des 333 saints», même si ni ce nombre ni l'ampleur exacte des destructions n'avaient pu être confirmés. Ces lieux sont sacrés aux yeux des Maliens de rite malékite, mais Ansar Dine, tenant d'une lecture ultra-rigoriste de l'islam, les juge impies. Un proche de l'iman de la mosquée Sidi Yeyia affirme que les profanateurs auraient été motivés par l'envie d'éradiquer une croyance locale voulant que l'ouverture de cette porte conduise à la fin du monde.

Dans Tombouctou, privé d'eau courante et d'électricité plus de quinze heures par jour, les habitants terrorisés se cloîtrent chez eux. «C'est terrible. On a peur, mais on ne peut rien faire. On n'a pas d'arme et s'opposer aux vues d'Ansar Dine est pour ses combattants un signe d'impiété qui est très sévèrement puni», souligne, anonymement un ancien employé d'une ONG en rappelant la proximité d'Ansar Dine avec al-Qaida au Maghreb islamiste (Aqmi). Un autre résident, revenu depuis peu à Bamako, s'est réfugié dans la prière: «Comment peuvent-ils faire cela? Ils piétinent Allah et nous serons maudits». Ces attaques ont suscité une émotion énorme à travers le monde. L'Unesco, qui venait de classer Tombouctou au Patrimoine mondial de l'humanité, s'est dite «horrifiée». L'Association des leaders religieux du Mali a condamné «le crime de Tombouctou» comme le gouvernement malien. Jusqu'à la Cour pénale internationale, qui, par la voix du procureur Fatou Bensouda a déclaré envisager des poursuites pour crime de guerre.

Ce tollé n'a pas ébranlé Sanda Ould Bouamama, qui se dit porte-parole d'Ansar Dine à Tombouctou. Selon lui, les destructions sont même une réponse à l'Unesco et elles continueront «au nom de Dieu». Une détermination qui étonne. Il y a deux mois, après une première profanation, Iyad ag Ghaly, chef d'Ansar Dine et Touareg comme la plupart de ses hommes, avait laissé entendre qu'il ne s'agissait que d'un dérapage. «Ces raids sont une stratégie dangereuse. En cassant ces lieux saints, Ansar Dine et Aqmi prennent le risque de s'opposer aux habitants bercés par un islam populaire. C'est exactement le contraire de leur conduite passé», analyse Dominique Thomas, chercheur à l'EHESS.

Opération de propagande

Présent depuis plus de dix ans au Sahel, Aqmi avait jusqu'alors tout fait pour s'infiltrer en douceur dans le tissu local, en prêtant de l'argent aux nécessiteux, en montant de petits programmes humanitaires voire en contractant des mariages comme Mokhtar Belmokhtar, l'un des principaux chefs d'Aqmi. Pour Ahmedou Ould Abdallah, président du Centre de stratégie et de sécurité pour le Sahel et le Sahara, le revirement est le signe qu'Ansar Dine et Aqmi se «sentent très forts». «Ils envoient ainsi un message de peur aux cheikhs locaux: “nous sommes les nouveaux maîtres”. En ce sens, ce sont de vrais révolutionnaires qui cherchent à détruire les structures traditionnelles pour séduire les plus pauvres, les opprimés, qui forment 80 % de leurs affidés, comme le faisaient les communistes en leur temps.» Ce spécialiste insiste aussi sur les vertus de propagande d'une telle opération. «Grâce aux médias qui ont parlé de Tombouctou plus personne au monde n'ignore que de “vrais” croyants sont dans la ville».

Ansar Dine, qui entend imposer la charia à tout le Mali et, au-delà, à la région, cherche à gagner une image internationale. «Ils ont déjà dans leurs rangs de nombreux Sénégalais, des Nigériens ou des Nigérians», souligne un proche du dossier. Outre Aqmi, Ansar Dine a lié des liens avec la secte nigériane Boko Haram ainsi qu'avec des Somaliens. La présence d'Afghans ou d'anciens d'Irak dans le nord du Mali a aussi souvent été évoquée sans jamais avoir été prouvée. «Il n'y a qu'une chose certaine, les salafistes recrutent beaucoup.»

Les errements stratégiques dénotent aussi des rivalités qui opposent les différents chefs au sein des mouvements qui occupent l'Azawad. Sur fond de rivalités tribales, Iyad ag Ghaly, qui tient à rester un interlocuteur pour les pays de la région, serait défié tout à la fois par les tenants d'une ligne plus dure et par des Touaregs désireux de calmer cette fuite en avant.

En visite lundi à Paris, le président guinéen Alpha Condé s'est prononcé pour une «solution militaire» menée par des «troupes africaines». «Il est évident que la solution avec le mouvement islamiste n'est pas de négocier. Il faut une solution militaire», a-t-il affirmé espérant «rapidement une résolution du Conseil de sécurité» de l'ONU dans ce sens. Le Maroc a également appelé lundi dans un communiqué à «une action déterminante» pour mettre fin aux destructions.
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