mardi 1 mai 2012

Le caoutchouc ouest africain se porte bien

Le chiffre d’affaires de SIPH a progressé de 36% en 2011 
Leader de la production africaine de caoutchouc naturel, la Société Internationale de Plantations d’Hévéas (SIPH) a réalisé un chiffre d’affaires record dans le caoutchouc de €403 millions en 2011, en hausse de 36,4% par rapport à 2010. Résultat qui s’inscrit dans un contexte politique et économique difficile de la Côte d’Ivoire.

Des cours internationaux du caoutchouc toujours élevés en 2011 suivant la tendance de fin 2010 ont participé largement à ces résultats tandis que le volume du caoutchouc vendu est stable à 130 400 tonnes. Le cours moyen sur l’année ressort à €3,24 € le kilo contre €2,55 €/kg à fin 2010. Les cours se sont néanmoins rétractés sur le quatrième trimestre 2011. Le prix moyen à €3,90 le kilo sur 2011 est en augmentation de 37,2% par rapport à celui de 2010, souligne SIPH.

En volume, la production à 139 100 tonnes enregistre une hausse de 10%. Une croissance résultant de sa production propre à hauteur de 2% mais surtout aux achats extérieurs, qui représentent 53% de la production globale.
Le résultat opérationnel courant avant IAS 41, progresse de 41% et ressort à €151,5 millions. Après l’IAS 41, le résultat opérationnel se situe à €120,9 millions d’euros, en recul de 11,5%. SIPH indique que, la capacité d’autofinancement augmente de 43% à €165,3 millions et que la trésorerie brute a été multipliée par trois à €79,2 millions.

L’entreprise propose un dividende de €8 par action.
Pour 2012, l’entreprise prévoit de porter la production globale à 144 000 tonnes et de porter ses investissements à environ € 45 millions. SPHI note que l’instauration en janvier 2012 d’une taxe de 5% sur les exportations de caoutchouc en Côte d’Ivoire pourrait représenter un coût additionnel de l’ordre de €10 millions. après impôt, sur la base des cours actuels. Actuellement, les cours se situent entre $3,7 et 3,6 le kilo.
Rappelons qu’en janvier 2012, SIPH a pris le contrôle de 100% Cavalla Rubber Corporation (CRC) avec un contrat de concession de 35 000 hectares de terres exploitables (cf.:Commodafrica). A plus long terme, le Liberia devrait constituer le 4ème pôle géographique de développement, SIPH étant déjà implanté en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria.

Par africatime.com