samedi 30 juillet 2011

Obama assure les démocraties africaines du soutien "inconditionnel" des Etats-Unis












Le président américain Barack Obama a assuré, vendredi, les démocraties africaines du partenariat et du soutien "inconditionnels" des Etats-Unis, en recevant à la Maison Blanche ses homologues nigérien Mahamadou Issoufou, ivoirien Alassane Ouattara, béninois Boni Yayi, et guinéen Alpha Condé.

"J'ai insisté sur le fait que les Etats-Unis avaient été et continueraient d'être des partenaires inconditionnels" en faveur du processus de démocratisation et de développement de ces pays, a déclaré à la presse Obama, à l'issue d'une réunion d'une heure avec les quatre chefs d'Etat africains, en tenant à rappeler qu'ils ont été portés au pouvoir à l'issue d'élections démocratiques et transparentes.

"L'Afrique n'a pas besoin d'hommes forts (...) Les Africains ont besoin d'institutions fortes", a-t-il encore dit, en se félicitant du fait qu'une "majorité de pays d'Afrique subsaharienne embrassent maintenant la démocratie".

Evoquant le volet du développement économique, le président américain a indiqué s'être mis d'accord avec ses hôtes "qu'on ne peut plus continuer à dupliquer une approche nourrissant la dépendance", plaidant à cet égard pour une nouvelle approche basée sur le commerce, l'investissement et le développement humain.

Obama a ajouté que les discussions ont également porté sur le développement des échanges commerciaux, non seulement avec les Etats-Unis mais aussi aux niveaux régional et interafricain.

Libye. L'armée rebelle frappée à la tête













Le général libyen Abdel Fatah Younès, ancien responsable du régime du colonel Mouammar Kadhafi qui s'était rallié à la rébellion, a été assassiné, jeudi, à Benghazi, par un groupe d'hommes armés après avoir été convoqué pour un interrogatoire.

Abdel Fatah Younès était présenté, avant son ralliement à la rébellion, comme le n°2 du régime du colonel Kadhafi, occupant notamment les fonctions de ministre de l'Intérieur. Il avait participé au coup d'État qui avait porté le colonel Kadhafi au pouvoir en 1969. Il s'était rallié très tôt aux insurgés, tout comme Moustafa Abdeljalil, chef du Conseil national de transition (CNT), la représentation politique de la rébellion à Benghazi, après le début du mouvement de contestation contre le colonel Kadhafi le 15 février et occupait depuis d'importantes responsabilités militaires à leurs côtés.

Règlement de comptes ?
«L'intervention de Kadhafi est très claire dans cette affaire», a, peu de temps après les faits, déclaré un haut représentant de la CNT, alors qu'une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la mort du général et retrouver sa dépouille. Tripoli avait déjà propagé des rumeurs annonçant l'assassinat du général Younès, signe, pour ce responsable, que tel était le souhait du colonel Kadhafi.
La mort du général Younès a provoqué un large spectre de rumeurs, certaines affirmant que les rebelles avaient eux-mêmes arrêté et tué leur chef d'état-major, soupçonné de trahison. D'autres qu'il s'agissait d'un règlement de comptes entre tribus.