Cinq des neufs candidats au premier tour de la présidentielle qui s'est tenue ce dimanche 18 mars en Guinée Bissau demandent l'annulation du scrutin. Ces candidats le jugent entaché d'irrégularités, alors que des premières tendances officieuses donnent le candidat du parti au pouvoir, l'ancien Premier ministre Carlos Gomez Junior, en tête des résultats.
C'est l'ex-président Kumba Yala , aujourd’hui l'un des principaux
opposants de Guinée Bissau qui s'est exprimé devant la presse ce mardi
20 mars. Au nom de quatre autres candidats, Koumba Yala a demandé
l'annulation pure et simple du vote de dimanche, en raison des
nombreuses irrégularités. Il s'est fait menaçant en estimant que celui
qui va publier les résultats sera responsable de ce qui va arriver dans
le pays.
Un peu auparavant, ces même partis d'opposition ont dénoncé des
fraudes massives, des listes électorales occultes, de fausse cartes
d'électeurs, doubles votes, bureau de vote fictifs. Dans un communiqué
commun, ils affirment que ces fraudes ont été parfois commises avec la
complicité des autorités administratives. Pour l'un de ces responsables
politiques, ces élections ne sont donc ni transparentes, ni justes, ni
crédibles.
Ces partis politiques accusent le gouvernement et la Commission
nationale électorale d'avoir perpétré ces événements contraires à
l'esprit d'une élection impartiale. Les cinq candidats de l'opposition
entendent dénoncer ces fraudes devant la CNE et la communauté
internationale.
De leur côté, les observateurs de la Cédéao de l'UA et de la
communauté des pays de langue portugaise ont qualifié ce scrutin de « libre équitable et transparent ».
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