vendredi 3 février 2012

Wade de moins en moins soutenu par les Occidentaux

Face au maintien de la candidature du président Abdoulaye Wade au scrutin présidentiel du 26 février et à la contestation de l'opposition, la communauté internationale prend ses distances.

La France et les Etats Unis ont pris ces derniers jours leurs distances avec le président sénégalais. Washington a souhaité voir un "passage de générations" à la tête de l'Etat sénégalais, tandis que le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a même assuré mercredi que "le message a été entendu à Dakar".

De son côté, le président sénégalais Abdoulaye Wade a comparé à une simple "brise" la manifestation de mardi contre sa candidature à la présidentielle, alors que l'opposition devait présenter jeudi un nouveau plan d'action. "Une brise est un vent léger qui secoue les feuilles des arbres, mais elle ne devient jamais un ouragan", a déclaré mercredi soir le président Wade, qui s'exprimait au cours d'une cérémonie publique à Dakar.

Dans un communiqué, le gouvernement a "condamné les actes de violence qui ont marqué le meeting du M23" et "regretté profondément les débordements qui ont malheureusement conduit à la mort" d'un jeune homme, "heurté accidentellement par un véhicule".

Commentant ces violences, la Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, a exprimé sa "préoccupation" sur un "possible usage excessif de la force par les autorités".

Alors qu'il n'existe plus désormais aucun recours légal pour contester la candidature de Wade, les responsables du M23 multiplient les réunions depuis mardi, promettant "nouvelle stratégie" et "plans d'action" pour faire face à "la répression du gouvernement".

Par LEXPRESS.fr,

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