mercredi 23 novembre 2011

Renaissance africaine/Yacouba Konaté : «L’OCCASION EST DONNÉE AUX INTELLECTUELS DE SE RESSAISIR»

 Le conférencier Yacouba Konaté au milieu en face des micros (Photo Bosson Honoré)En prélude au colloque international intitulé : «Renaissance africaine et les leçons de la crise ivoirienne» qui se tiendra du 28 novembre au 1er décembre, à Abidjan, le professeur Yacouba Konaté, commissaire de la manifestation, a animé ce mardi 22 novembre, une conférence de presse à la Bibliothèque nationale d'Abidjan-Plateau. Le conférencier a indiqué qu’il s’agira pour l’ensemble des intellectuels africains, qui seront présents, de réfléchir sur la renaissance africaine et les leçons qu’ils peuvent tirer de la grave crise post-électorale que vient de traverser la Côte d’Ivoire. À cet effet, il a relevé que beaucoup d’intellectuels sont intervenus sur le sujet avec des opinions différentes.



«Beaucoup d’hommes pensent que les intellectuels africains ont failli dans la crise ivoirienne. Les intellectuels doivent tirer les leçons de ce qui s’est passé en Côte d’Ivoire. L’occasion leur est donc donnée à travers ce colloque de se ressaisir». Avant de rassurer tous les participants que le débat sera très ouvert et chaque opinion pourra s’exprimer sans aucune censure.

Pour le professeur, la rencontre intellectuelle de la capitale économique constituera un signal fort de la normalité qui a cours en ce moment en Côte d’Ivoire. «Ceux qui viendront à ce colloque, pourront témoigner de la situation réelle du pays, une fois retournés chez eux. Le plus important est que le débat puisse être amorcé. Dans une démocratie qui se construit, il faut un consensus sur le différend. Nous ne voulons pas l’unanimisme».

Le professeur Yacouba Konaté a, en outre, ajouté que le colloque d’Abidjan permettra aux chercheurs africains de mettre à jour leurs connaissances. Avant d’annoncer que 35 intellectuels étrangers ont déjà confirmé leur participation.

Le directeur de cabinet adjoint, Alain Tailly, représentant le ministère de la Culture et de la Francophonie, a mentionné que l’organisation de ce colloque entre dans la droite ligne des manifestations de son département. Il dira, à cet effet, que «dans l’histoire de la pensée, ce sont les philosophes au plus large du terme, les artistes et les chercheurs qui ont fait avancer les sociétés».


ISSA T. YEO

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